Oidium des Céréales (Fusarium roseum)HistoriqueL'oïdium est une des maladies la plus facile à diagnostiquer sur les céréales. On peut le trouver sur orge, sur avoine, sur seigle mais ce sont des formes d'oïdium différent de celui du blé. Cette maladie est présente partout en France avec une gravité plus importante sur orge. C'est surtout au nord et à l'est de notre pays qu'elle est fréquemment importante. SymptômesL'oïdium est un parasite qui émet des suçoirs pour se nourrir à l'extérieur de la feuille. Sa phase d'incubation est donc quasiment nulle. Il va y avoir un développement du mycélium qui se met à sporuler sous forme de touffes blanches qui envahissent la surface de la feuille. Les touffes blanches de mycélium et de spores deviennent grisâtre, puis disparaissent, évacuées par les intempéries. Il peut y avoir aussi bien des touffes blanchâtres sur les feuilles que sur les épis. BiologiePhase sexuée : Après quelques jours, les pustules blanchâtres vont se ponctuer de petits points noirs qui sont les cléistothéces ( ou périthéces, organes sexués). Les acospores qui y sont produites servent à la conservation pendant l'été, mais aussi, pendant les hivers très froids. Elles sont très résistantes au froid et restent viables pendant deux ans, leur dissémination est fonction des périodes pluvieuses. Condition favorableLes contaminations peuvent avoir lieu entre 2°C et 30°C (optimum 15° - 20° C). L'oïdium a la particularité de germer même par temps sec, toutefois les contaminations sont favorisées par des humidités relatives élevées à condition d'éviter l'eau libre. L'oïdium peut croître dans une large gamme de températures (quelques peu négatives jusqu'à environs 29°C). La dissémination par le vent est meilleure par temps sec. Les oïdiospores sont résistants au froid, à la sécheresse et aux U.V. SensibilitéSur blé dur : Très sensible:
Peu sensible :
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