Oïdium en arboriculture (podosphera leucotricha)HistoriqueSymptômesLes pousses et inflorescences qui se développent à partir d'un bourgeon contaminé l'année précédente se recouvrent d'un abondant mycélium (feutrage pulvérulent blanc-gris). Ces pousses sont déformées et leurs feuilles restent petites et lancéolées. Le reste du feuillage peut également être recouvert de feutrage blanc-gris, notamment à la face inférieure des feuilles. Les bourgeons apicaux sont les plus atteints, ils ont un développement retardé et donnent des pousses fragiles recouvertes de mycélium. Sur fruit, les symptômes sont plus difficiles à observer, il s'opère une modification de la forme et des dimensions. BiologieLe champignon hiberne sous forme de mycélium et parfois de cleistocites dans les bourgeons. Au printemps, les pousses issues de ces bourgeons sont attaquées, ce sont les infestations primaires. Sur le mycélium vont se développer des conidies qui vont lâcher des spores et assurer la dissémination, ce sont les contaminations secondaires. Elles vont se succéder à partir du stade J jusqu'en été.En été, le développement de l'oïdium ralentit, sa propagation est trés liée au climat. La température optimale pour la formation et la germination des spores est comprise entre 17° et 23°.Au dessus de 33°, les spores sont dévitalisés.La durée d'incubation varie entre 5 et 10 jours pour des températures comprises entre 12° et 22°C. Condition favorableParmi les conditions qui favorisent le développement de la maladie, les fertilisations azotées. |